En tout premier lieu, ils reviennent à Clovis Hardy, mon
trisaïeul, simple berger, homme de réflexion, sûrement
révolté par l'absurdité de cette guerre et par le sort
réservé aux hommes, aux chevaux aussi, pour ces quelques
pages d'une tranche de vie que je partage depuis
plusieurs années,
A tous ses compagnons
de misère, à tous ceux qui ont
crevé de faim, de rage et de désespoir, de honte et
d'impuissance devant l'irréparable, à tous les humbles et les
anonymes, dévoués à leur pays, prêts à perdre la
vie pour garder leur
honneur,
A ma
grand-mère maternelle Renée, sa petite fille, qui
m'avait confié le "précieux" carnet un jour de Pâques
1960, en réponse à mes questions sur les guerres vécues
et subies par notre famille et en particulier sur celle
de 1870,
A ma
soeur Dominique qui a conservé et protégé la mémoire de
Clovis, sans penser qu'un jour je serais à la recherche
de mes racines et que j'aimerais passionnément
Clovis,
A mon
frère François et à son fils Simon pour leurs
conseils lors de la création de ce site et
sa mise en ligne, leur patience et les trésors de
pédagogie qu'ils ont déployés,
A
Sylviane pour ses recherches généalogiques, le
décryptage des documents, la frappe et la mise en page
du Carnet de Clovis, ses conseils avisés et
désintéressés,
A
Fraulein Kathrin BLOMEIER et Herr BÜRGER à la mairie
d'Ansbach en Bavière, pour leur accueil et le temps
qu'ils ont passé à me faire découvrir leur
ville,
A tous ceux qui m'ont permis de
m'enrichir, grâce à leur travail et
leurs connaissances qu'ils partagent sur
l'internet, dans les pas de Clovis Hardy qui avait
bien compris que le formidable pouvoir d'écriture
assurerait la transmission de son
témoignage,
Enfin
et non des moindres, à tous les petits et les
oubliés de l'Histoire, à tous ceux qui ne livreront
jamais leur nom à la postérité, à tous ceux sans
lesquels nous ne serions pas là pour nous en
souvenir.
MERCI.